Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/Napoléon III


Quoi qu’il en soit, comme en ce moment Napoléon I er n’avait pas d’enfant, comme son frère Joseph était dans le même cas et comme les lois de succession du 28 floréal an XII et 5 frimaire an XIII attribuaient de fait les droits d’hérédité à l’Empire, à défaut de descendants
Souvenirs d’un demi-siècle/Tome 1/1


et l’esprit bourgeois, par un désir de dépaysement et d’exotisme. Sa jeunesse, de 1840 à 1860 , ne fut, suivant l’expression de Paul Bourget, qu’« une longue aventure », et Alexandre Dumas, qui participa avec lui à l’équipée garibaldienne, disait qu’il ne le voyait jamais
Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang/Supplement


même résidence (1841), membre du conseil suprême d’État et de justice, chancelier du divan impérial , ministre des affaires étrangères, président du conseil du tanzimat, enfin grand vizir ; il quitta et reprit plusieurs fois ces hautes fonctions, selon que ses idées politiques étaien
La Politique de la France en Chine depuis les traités de 1858 et de 1860


Les tristes événemens survenus à l’improviste en Chine au mois de juin 1870 et connus sous le nom de « massacres de Tien-tsin » sont de ces faits où la France devrait puiser enfin les leçons d’une sage politique à l’étranger. Il ne suffit pas que l’affaire de Tien-tsin soit
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de ceux qui étaient décidés per fas et nefas à greffer leur fortune politique sur le rameau impérial . D’anciennes relations avec quelques-uns des intimes de l’Élysée lui valurent d’être enrégimenté parmi les hauts employés sur qui l’on pourrait compter le moment venu. Dè
Souvenirs d’un demi-siècle/Tome 1/13


Les premières manifestations publiques de l’opposition se produisirent assez tard et toutes au théâtre. On siffla des auteurs dramatiques, parce qu’on les savait en bons termes avec quelques membres de la famille impériale. Les pièces que l’on effaça ainsi de l’affiche n’étaient
Souvenirs d’un demi-siècle/Tome 1/10


Je l’ai côtoyée, lorsqu’elle était jeune fille ; je l’ai vue, lorsqu’elle était veuve et déchue ; j’ai causé avec elle ; je l’ai écoutée, dans les petits salons d’Arenenberg et dans la galerie de Camden Place ; je trouve Persigny indulgent, et je dirais volontiers
Souvenirs d’un demi-siècle/Tome 1/11


le prince qui le lui rendait bien. Lorsque le prince Napoléon prenait sur ses genoux le Prince impérial , le caressait, l’agaçait, comme on fait à un enfant, l’Impératrice, la grande maîtresse, les dames, les chambellans affectaient de surveiller ses mouvements, comme si l’on eû